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“Il n’y a pas de consensus aujourd’hui pour envoyer des troupes sur le terrain de manière officielle, acceptée et avalisée”, a déclaré Macron. “Mais aucune option ne doit être écartée. Nous n’épargnerons aucun effort pour garantir que la Russie ne sorte pas victorieuse de ce conflit.” Au sujet de l’éventuelle participation des troupes françaises à d’éventuelles opérations terrestres, Macron a assumé une “ambiguïté stratégique” : “Je n’ai absolument pas dit que la France n’y était pas favorable”, a-t-il observé.
Ces déclarations contrastent fortement avec la position prudente adoptée ces deux dernières années par les alliés occidentaux de l’Ukraine – notamment la France – qui souhaitent éviter une escalade avec la Russie. La question de l’intervention des troupes alliées sur le terrain est très sensible, notamment au sein de l’OTAN, dont les membres, Etats-Unis en tête, cherchent à éviter toute forme de « cobelligérance » avec la Russie, dotée de l’arme nucléaire.
« Tout est possible »
Lundi soir, le chancelier allemand Olaf Scholz aurait formellement exclu toute intervention de troupes terrestres en Ukraine. Le Premier ministre néerlandais sortant Mark Rutte, pressenti pour devenir le prochain secrétaire général de l’OTAN, a également insisté sur le fait que la question n’était pas à l’ordre du jour. Avant la réunion, le Premier ministre slovaque pro-russe, Robert Fico, avait qualifié la stratégie occidentale en Ukraine d’« échec total » et avait déclaré craindre « la pire décision » à l’issue des discussions, ajoutant qu’il se rendrait à Paris pour
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