Aujourd’hui, plus de cent mille enfants attendent d’être adoptés dans le système de placement familial de notre pays, dans l’espoir de bénéficier de l’amour, des liens et d’une fondation durable qu’une famille permanente peut leur offrir. Pour aider davantage de familles à couvrir le coût de l’adoption, j’ai exhorté le Congrès à rendre le crédit d’impôt pour adoption entièrement remboursable afin que chaque famille adoptive en profite, quel que soit son revenu, et puisse se concentrer sur la construction d’une vie solidaire ensemble. J’ai proposé de rendre les tuteurs légaux également éligibles afin que les grands-parents, tantes, oncles et autres personnes aimantes puissent s’occuper des enfants et maintenir l’unité des familles élargies. J’ai également élargi le programme de congé parental militaire, permettant aux militaires de passer plus de temps avec leur famille après la naissance, l’adoption ou le placement d’un enfant dans une famille d’accueil à long terme. Dans le même temps, mon administration s’efforce d’éliminer les obstacles qui rendent plus difficile l’adoption pour les familles LGBTQI+, notamment en fournissant aux agences publiques de protection de l’enfance une formation et des fonds pour mieux soutenir et placer les jeunes LGBTQI+ dans des environnements sûrs et empreints de compassion.
Pourtant, des milliers de jeunes ne seront malheureusement pas adoptés avant d’avoir quitté leur famille d’accueil. Pour faciliter cette transition, mon dernier budget prévoyait 9 milliards de dollars pour fournir des bons de logement aux 20 000 adolescents qui sortent du placement familial chaque année ; et j’ai demandé 1 milliard de dollars supplémentaires pour soutenir le placement professionnel, les soins de santé, l’accès à l’enseignement supérieur.